Allan Fredericson
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Age : 31
[» GRADE ] : #__Rank One#___
[» CHEVAL ] : Snake Berry of Dust
[» HUMEUR ] : Aux angeees!
Date d'inscription : 06/01/2008
 | Sujet: Tic, tac, le temps file.  Dim 13 Jan - 22:44 | |
| Allan n’entendit pas le réveille-matin sonner à six heures moins le quart. Ce fût Jack qui alla l’éteindre le réveilla en lui brassant le torse. Maugréant d’être ainsi extirpé de son sommeil, Allan risqua un œil sur le cadran. Zut! Six heures. Il allait être en retard! Sautant hors des couvertures, le jeune homme déjà habillé et prêt à partir poussa son jumeau qui était penché au dessus de lui et s’engouffra dans la salle de bains. Là, il réussit à remettre un peu d’ordre dans la pagaille qui lui servait de cheveux et se brossa les dents. Il rapatria ses affaires de toilettes et le fit tomber dans un petit sac bleu marin. Puis, il déboula les escaliers des deux étages, embrassant ses petites sœurs qui jouaient sur les marches au vol. Arrivé au rez-de-chaussée, Allan fila dans la cuisine, passant par le living pour saluer ses frères qui jouaient à une console de jeu sur leur écran géant, et aussi pour prendre son sac à dos de voyage. Enfin, il atterrit dans la cuisine, où sa mère préparait le goûter de ses sœurs pour la journée à venir.
Le jeune homme, avec ses quatre tête de plus que sa mère, se pencha par derrière elle et chipa un sandwiche qu’elle venait de faire. Cette dernière riposta avec un coup de spatule sur l’épaule alors que le jeune homme goûtait au passage la sauce qu’elle préparait pour le souper. Il lui dit combien ses petits plats maisons allaient lui manquer, l’embrassa sur les deux joues et virevolta à travers la maison pour saluer tous ses frères et sœurs. Finalement, il entendit un coup de klaxon impatient dehors. Son père. Il fit un dernier signe de main à sa grande famille, les larmes aux yeux, et se vit offrir un gros câlin collectif en retour. Finalement, il se libéra et sauta à bord de la Mercedes de son père, en souriant jusqu’aux oreilles, trop heureux de quitter la ferme familiale pour aller dans ce centre, à Davenport, où il vivrait indépendamment. Il s’ennuierait, évidemment, mais son père lui laissait la voiture, alors il pourrait venir les visiter.
Bref, Allan klaxonna en se penchant à côté de son père et envoya la main à sa famille sur le perron alors que les deux hommes quittaient l’allée centrale et bifurquaient dans le chemin de terre qui menait à la route. S’adossant sur son siège, Allan ferma les yeux et soupira. Il sentit alors la main de son père se poser sur la sienne. Lawrence, les yeux rivés sur la route, pressa un instant la main de son fils en souriant. Puis il la relâcha et la reposa sur le volant. Le reste du trajet jusqu'à Davenport. On les avait prévenus que Davenport était une petite ville, mais les deux générations de Fredericson en restèrent néanmoins bouche-bée en voyant où Allan allait vivre. Ils avaient sept heures de route pour arriver ici? Un instant, Allan se demanda s’il n’Avait pas mal pris les informations, mais, en revérifiant, il su qu’ils étaient au bon endroit. Tout un choc, me direz-vous? Pour ça, oui, ils eurent un choc! Enfin, le jeune homme remercia son père et lui indiqua, grâce à une carte qu’il avait trouvé sur le Net, comment se rendre à la gare à pied. Ç a n’était pas trop loin, heureusement. Puis, Allan se retrouva devant la mairie, seul, ses bagages dans la voiture que son père lui avait laissé.
Il s’engagea finalement dans le Hall d’entrée et alla demander des informations à la réceptionniste. Où pouvait-il trouver une agence immobilière? Ah, premier étage, bureau 234. D’accord, échange de politesse, puis le jeune homme redressa le sac à dos sur son épaule et se dirigea vers l’ascenseur. Il appuya sur le bouton «Floor 1» et attendit au son de la musique, que les portes mécaniques se rouvrent. Quelques secondes plus tard, il se retrouva dans un long corridor avec plein de bureaux. Il dénicha facilement l’agence immobilière et toqua doucement à la porte. Une secrétaire l’invita à entrer et Allan trouva une place dans la salle d’Attente, heureusement pour lui vide. De là, il prit un magasine sur une table basse et le feuilleta en faisant lad dernière chose qui lui restait à faire : Attendre d’être reçu pour avoir les clés de sa nouvelle maison. | |
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