>> Edelweiss de Training [ Yann Harisson ] <<

Yann arriva dans le manège, suivit par sa petite bestiole en bout de longe. Wiss marchait tranquillement une foulée après l’autre d’un pas certes actif mais pas précipité, il savait ou il allait donc tout allait bien.
Il ouvra doucement la porte du manège, il n’y avait personne c’était parfait, il pourrait vraiment le lâcher comme il l’avait prévu, il le fit rentrer et referma la porte.
Le jeune homme l’emmena doucement au milieu du manège, il posa sur son encolure une petite caresse et lui enleva son licol, le cheval partit dans une allure vive et rapide, au galop, en direction de l’autre bout du manège. Il lâcha quelques coups de cul de joie et fit quelques tours du manège pleine balle.
Yann resta au milieu l’observant bouger.
Une fois qu’il eut finir de faire le fou, il s’arrêta et ce roula, ce roula et ce roula encore, c’était visiblement très bon !!!
Il ce releva et ce secoua fortement, un nuage de poussière vint l’entourer, il était remplit de sable et sa robe brune était maintenant beaucoup plus clair. Son toupet en bataille lui donnait un petit look de fashion victime très mignon ! ( xD ! Mon cheval est une fashion !!! ).
Le grand brun resta au milieu du manège en attendant un peu de voir la réaction du cheval, pour l’instant, il n’était visiblement pas décider à venir vers lui, et dès qu’il s’approchait, il repartait en cacawette pleine balle à l’autre bout du manège, le jeune homme ne bougeait pas, ne lui parlait pas, il attendait juste.

Yann c’était assis sur un petit cube pour attendre son cheval, il commençait à avoir mal aux jambes alors autant attendra tranquillement qu’il daigne venir vers lui. Mais comme il semblait n’être pas décidé à venir le voir, le brun ce remit debout et gagna le milieu du manège, il chassa son cheval dès qu’il faisait un pas vers lui. Et oui la méthode éthologique était parfois la bonne et puis pour un premier contact utiliser cet exercice ne pouvait qu’être bon pour eux.
Le cheval était tantôt au trot, tantôt au galop autour de son nouveau cavalier. Il commença doucement à ma mâchouiller, à baisser la tête et a avoir les oreilles qui bougeaient dans tout les sens, Yann arrêta donc de le repousser, et elle le laissa ralentir jusqu’a repasser au pas.
Edelweiss s’arrêta, la tête haute, ronflant un peu, en direction de le jeune hommequi ne le regardait pas, il avait adopté une attitude qui n’agressait pas son cheval, il regardait le sol l’incitant à venir vers lui.

Le cheval fit quelques pas dans sa direction, puis il s’arrêta, alors il ne bougea toujours pas, et d’un seul coup il reprit son train en direction du jeune homme qui avait le visage souriant en sentant son cheval venir vers lui.
D’un seul coup, il sentit un petit souffle venir sur le bout de ses mains, du bout du nez, l’encolure tendu son cheval la reniflait, il attendit encore un peu, son cheval fit de nouveau un pas vers lui pour pouvoir la sentir plus facilement.
Yann releva doucement la tête, et lui parla d’une voix douce et calme.

« Oh mon petit Champion, toi et moi, on va faire une bonne équipe !! »

Il lui fit une petite caresse sur le chanfrein, tout en douceur, il était jeune et bien que câlin, sans doute un peu timide, et il aurai été dommage de gâcher ce qu’ils venaient de faire tout les deux, ce qui étaient sans doute le début de leur histoire.
Wiss le renifla et lui donna des petits coups de nez tout doux, jouant avec le bout de ses lèvres sur les doigts du jeune homme. Ils devaient être mignon à voir tout les deux.

Il commença doucement à reculer, pour voir si son cheval gardait l’attention sur lui et si il le suivait. Il hésita d’abord, restant droit et immobile tout en regardant le jeune homme bouger, puis il ce décida finalement à le suivre doucement, tout en gardant une distance entre eux quand même.

Après quelques petites foulées comme ça, le jeune et bel homme décida de sortir du manège afin de laisser son cheval profiter encore un peu de sa liberté avant de retourner au box.
Il ce dirigea vers la porte, il senti son cheval la suivre, alors un petit sourire ce dessina sur ses lèvres.

Il le regardait de dehors, il fit quelques tours de manège, ce roula encore, puis un moment, comme si il en avait marre, il vint ce placer au niveau de la barrière, devant le jeune homme, la tête haute, l’air de dire « rentre moi j’en ai marre ». Le grand brun ouvra donc gentiment la porte du manège et prit le licol, il la referma, fit quelques câlins à son cheval, puis lui passa le licol.

Il ouvra de nouveau la porte du manège et sortit suivi de Wiss en direction des écuries, un nouveau petit pansage allait être de rigueur !!

« Vient Bonhomme, on va au box ! »